Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé une préoccupation profonde face à l’escalade des violences entre Palestiniens et Israéliens et a lancé un appel pressant à la reprise des pourparlers pour préserver la vie des civils dans la région.
Alors que les tensions au Proche-Orient continuent de s’intensifier, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est prononcé en faveur d’une désescalade urgente et de la reprise des négociations entre les parties en conflit.
Dans un communiqué publié samedi, Mahamat a appelé les Palestiniens et les Israéliens à mettre fin immédiatement aux affrontements et à entamer des discussions en vue de protéger la vie des civils pris au milieu de cette crise. Il a souligné que l’escalade actuelle pourrait avoir des conséquences catastrophiques non seulement pour Israël et les Palestiniens, mais également pour toute la région.
Mahamat a spécifié que le rejet de la demande des Palestiniens de créer un État indépendant et souverain reste la principale source de la crise. Il a exhorté la communauté internationale à assumer sa responsabilité dans la garantie de la sécurité des peuples de la région.
La situation s’est envenimée samedi matin avec le lancement par les “Brigades Al-Qassam”, la branche armée du Hamas, de l’opération militaire “Déluge d’Al-Aqsa” depuis Gaza, visant des sites ennemis, y compris des aéroports et des fortifications militaires. En riposte, l’armée israélienne a déclenché l’opération “Sabres d’acier” contre le Hamas dans la Bande de Gaza, avec des raids ciblant les positions du groupe.
Des tirs de roquettes ont été signalés en direction des villes et villages israéliens depuis samedi matin, tandis que l’armée israélienne poursuit ses frappes dans diverses zones de la Bande de Gaza. Cette escalade a été précédée par une montée de la tension en Cisjordanie, notamment à Jérusalem, en raison d’attaques de colons et d’incursions de l’armée israélienne.