La première session 2025 du Collège de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) s’est ouverte lundi 14 avril à Cotonou. En présence des membres du Collège, des responsables techniques et du Conseiller à la santé du président de la République, cette rencontre stratégique met l’accent sur le bilan de la mandature, la sécurité des patients et la régulation de la santé numérique.
C’est par un discours introductif du président de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) , Dr Lucien Dossou-Gbété, que les travaux de la première session 2025 ont été lancés lundi. « Le compte à rebours est désormais activé », a rappelé le président de l’institution. En effet, dans sa prise de parole, il a insisté sur la nécessité de « dresser un point d’étape » à quelques mois de la fin du mandat actuel.
Cette session permettra ainsi d’évaluer les « actions et initiatives prises » jusqu’à présent, tout en projetant les prochaines orientations de l’institution. Dans cette dynamique, les discussions porteront sur plusieurs thématiques clés. Il sera notamment question de « la sécurité des patients et des référentiels de soins », du « développement de la santé numérique et sa régulation », mais aussi de « l’évaluation des activités de la Cellule de contrôle et d’inspection des structures de prestations de soins médicaux (CCI-SPSM) » et du « Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique (CS-SSP) ».
L’engagement collectif
Le Président de l’ARS, Dr Lucien Dossou-Gbété a d’ailleurs souligné l’importance d’un engagement collectif. Ce dernier a salué « l’engagement renouvelé des uns et des autres autour des actions qui concourent à la réalisation de la mission » de l’institution. Il a également annoncé que cette session ne se limitera pas au bilan, mais sera aussi une occasion d’« ouvrir de nouveaux chantiers, notamment le dispositif pour l’accréditation des professionnels de santé ».
Prévue pour se clôturer vendredi, cette session envisage de renforcer la gouvernance du secteur sanitaire béninois, tout en posant les bases d’une meilleure régulation du numérique médical.