Les tensions politiques s’intensifient au Bénin alors que Mariam Chabi Talata, vice-présidente du pays et membre de l’Union Progressiste, se retrouve au centre d’une controverse juridique. Le parti d’opposition Les Démocrates a déposé une plainte devant la Cour Constitutionnelle, accusant la vice-présidente d’avoir enfreint la constitution en soulevant la possibilité d’un troisième mandat présidentiel pour Patrice Talon.
La plainte a été initiée suite aux propos attribués à Mariam Chabi Talata lors d’une tournée gouvernementale de reddition de comptes dans le département de l’Atlantique. Lors de cette tournée, la vice-présidente aurait déclaré que Patrice Talon pourrait se présenter pour un troisième mandat si les projets de développement en cours n’étaient pas terminés à temps.
Ces déclarations ont provoqué une réaction immédiate de la part des responsables des Démocrates, qui estiment que de telles allégations vont à l’encontre des dispositions constitutionnelles claires limitant le mandat présidentiel à deux termes.
Les réactions controversées
La constitution béninoise actuelle, amendée en 2019, stipule explicitement que le président ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Tout dépassement de cette limite est considéré comme une violation de la loi fondamentale du pays.
Les réactions politiques sont vives suite à cette plainte. Les partisans de l’Union Progressiste, tout en défendant la vice-présidente, mettent en avant le contexte et la formulation des propos de la vice-présidente, arguant qu’il pourrait y avoir eu malentendu ou interprétation erronée.
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L’intégralité du recours
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