5e édition des NACC 2025 à Cotonou : l’art béninois sous les projecteurs

Touré Soulémane
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5e Edition des nuits artistiques et culturelles à Cotonou

Portées par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts et mises en œuvre par l’ADAC, les Nuits Artistiques et Culturelles de Cotonou (NACC) ont tenu toutes leurs promesses pour cette 5e édition. Du 27 juin au 5 juillet 2025, le public a répondu massivement à l’appel, confirmant l’enracinement et la pertinence de cette initiative au service de la culture béninoise.

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Créées en 2021 pour « promouvoir et valoriser le patrimoine culturel national », les NACC ont, en cinq éditions, su s’imposer comme un cadre d’expression artistique de référence au Bénin. En effet, selon le gouvernement béninois, l’événement vise à « soutenir les créateurs locaux tout en rendant l’art accessible à tous ». Cette cinquième édition, qui s’est étalée sur neuf jours, a mis en lumière la diversité des disciplines artistiques béninoises dans un format attractif et populaire.

D’abord, dès l’ouverture le 27 juin, le ton a été donné avec une « soirée de danse spectaculaire », saluée par un public venu en masse. L’événement s’est ensuite poursuivi avec des soirées dédiées au théâtre (notamment la pièce Serenity Off) puis à l’humour, révélant une scène béninoise en pleine effervescence. Le clou du spectacle a eu lieu le 5 juillet au Palais des congrès avec une soirée Cirque, marquée par une « ambiance éblouissante » dans une salle rouge comble.

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De plus, le gouvernement béninois n’a pas manqué de souligner « l’enthousiasme manifeste du public » et « la qualité des performances artistiques » qui ont jalonné cette édition.

Une politique culturelle qui porte ses fruits

À travers les NACC, l’État béninois veut ainsi confirmer sa volonté de structurer le secteur culturel. L’événement a permis de « fournir des plateformes de visibilité aux artistes locaux » et de « contribuer activement à l’épanouissement culturel du pays », peut-on lire dans le bilan gouvernemental.

Par ailleurs, de la danse au théâtre en passant par l’humour et le cirque, chaque discipline a été pensée pour « mettre en lumière la richesse des expressions culturelles béninoises », avec une attention particulière à l’accessibilité et à la participation du public.

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Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication. En poste à Africaho, je suis dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact : 01 56121216 - sulassanabambitoure@gmail.com
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