À Abomey-Calavi, un différend familial autour d’une succession a conduit une belle-mère devant le tribunal. Accusée d’avoir agressé sa belle-fille et contesté la gestion de l’héritage de son fils défunt, elle a été condamnée à trois mois de prison avec sursis.
L’affaire jugée ce mercredi 2 juillet 2025 au tribunal d’Abomey-Calavi révèle les tensions qui peuvent survenir autour des successions au sein des familles. Selon les informations rapportées par Bip Radio, la plaignante, une jeune femme récemment devenue mère, a porté plainte contre sa belle-mère après une série d’actes qu’elle qualifie d’hostiles et violents.
Tout commence après le décès de son compagnon, deux mois seulement après la naissance de leur premier enfant. La mère du défunt, opposée à l’union de son fils avec une femme d’une autre origine ethnique, aurait toujours désapprouvé le couple. Après la mort de son fils, elle s’installe dans le domicile conjugal, affirmant avoir contribué à l’achat du terrain et à la construction de la maison. Elle rejette par ailleurs la décision du conseil de famille, qui a désigné un tiers pour administrer la succession.
Le climat familial se détériore. La belle-mère est alors accusée d’avoir proféré des menaces et commis des actes de violence envers sa belle-fille, dans un contexte de contestation de l’héritage et de refus de quitter le logement.
À l’issue de l’audience, le tribunal a reconnu la responsabilité de la belle-mère dans les faits reprochés et l’a condamnée à une peine de trois mois de prison avec sursis.