Patrice Talon a abordé dans un entretien spécial ce mardi 4 novembre 2025, l’actualité politique marquée par le déroulement du calendrier électoral relatif aux élections générales de 2026 au Bénin. Les Démocrates, la réforme du système partisan, la course à sa succession, etc. Le président est à cœur ouvert.
Élections générales de 2026 au Bénin : Patrice Talon aborde l’actualité nationale
Qu’est-ce qui peut justifier l’absence du parti Les Démocrates à la présidentielle du 12 avril 2026 au Bénin ? Patrice Talon est-il vraiment derrière le cauchemar que le parti dirigé par Boni Yayi a vécu jusqu’à voir son duo candidat exclu par la Commission électorale nationale autonome pour défaut de parrainage ? Patrice Talon y répond sans détour. « Je dois vous avouer que la situation dans laquelle se trouve la dynamique électorale ne m’enchante pas du tout », a-t-il commencé par déplorer.
En réponse aux nombreuses interrogations soulevées çà et là depuis la décision de la Cour constitutionnelle qui a confirmé celle précédemment émise par la Céna, le président en fin de mandat reconnait que cette situation « porte préjudice à l’image du Bénin, ndlr », mais relève cependant « qu’il n’y a pas lieu d’indexer la réforme système partisan encore moins le code électoral ». Sur les infortunes que rencontre le parti, le président sortant ironise en évoquant qu’il ne s’en défend plus puisqu’étant devenu « le souffre-douleur » de son prédécesseur. « Je suis le coupable idéal », va-t-il ironiser une fois de plus avant de creuser davantage et de donner sa version des faits.
Depuis 2016, mon prédécesseur Boni Yayi s’emploie avec beaucoup d’énergie à faire échec à toutes les reformes, quelle qu’elles soient; et à l’action publique quel que soit le secteur.
Patrice Talon
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