Adrien Houngbédji s’est dit ouvert à une autre forme de collaboration entre le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et l’Union Progressiste (UP). Mais celle-ci doit garantir l’existence légale du PRD et préserver ses intérêts.
Après trois ans de marche commune, l’Union Progressiste et le Parti du Renouveau Démocratique vivent sans doute les dernières heures de leur fusion. Sommé de mettre fin à l’utilisation des attributs du PRD, Me Adrien Houngbédji, surpris par la lettre du ministre Alassane Séidou, a démontré en quatre points, l’existence légale de son parti politique.
Dans sa correspondance au ministre de l’Intérieur, le leader des Tchoco-Tchoco dit avoir envisagé de saisir Joseph Djogbénou à l’effet de mettre « amiablement terme à cet imbroglio par la révocation de l’accord du 21 août 2022 et la recherche d’une autre forme de collaboration entre nos partis« .
L’existence légale du PRD est non-négociable selon Houngbédji
Si l’ancien président de l’Assemblée nationale se dit « disposé à rechercher avec le Président Djogbénou toute autre forme de collaboration conforme à la loi« , celle-ci ne se ferait pas n’importe quel prix. Cette autre forme de collaboration selon Me Adrien Houngbédji, « reconnaîtrait l’existence du P.R.D. et garantirait ses intérêts« .
Une précision est importante puisque le malaise entre les deux formations résulterait entre autre du non-respect de certains engagements pris avant la fusion qui a donné naissance à l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR). Ce divorce en instance entre ces formations survient à six mois des législatives, point de départ des élections générales 2026 au Bénin.