Un policier municipal est comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) le jeudi 3 octobre 2024 pour une affaire de casier judiciaire. Il est inculpé dans ce dossier avec deux autres civils.
C’est pourtant une affaire ridicule qui a renvoyé l’agent de la police municipale en prison. Le jeudi 3 octobre dernier, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu son verdict sur le dossier de trois prévenus poursuivis, dont un agent de la police municipale pour abus de fonctions. En effet, selon L’Investigateur, le policier et un autre prévenu, en liberté provisoire, auraient perçu 300 francs CFA par dossier pour accélérer la délivrance des casiers. Le troisième prévenu, actuellement en détention, est accusé d’avoir joué le rôle d’intermédiaire, aidant principalement des femmes béninoises à obtenir ces documents en vue de leur émigration vers le Koweït. En retour, il offrait des présents aux agents sur la ligne.
Lors de leur audition, le ministère public a requis 12 mois de prison avec sursis pour les deux premiers accusés, et douze mois de prison ferme pour le troisième En plus de cela, chacun des prévenus est sommé de payer une amende de 500 000 francs CFA . Cependant, les avocats de la défense ont plaidé pour une relaxe pure et simple, ou à défaut, la relaxe au bénéfice du doute. La défense a également fait valoir que les faits s’étaient déroulés pendant une période de dysfonctionnement du service électronique de délivrance des casiers judiciaires. Cet argument pourrait toutefois réduire la responsabilité des accusés.
Pour l’heure, le verdict est renvoyé au 7 novembre prochain.