Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption a publié ce vendredi 16 mai 2025 une déclaration condamnant des soupçons de corruption dans le processus de reconnaissance du parti politique « Le Libéral », dirigé par Richard Boni Ouorou. Cette affaire, révélée par le ministre de l’Intérieur, met en cause deux agents du ministère et pourrait marquer un coup d’arrêt à l’ascension politique de l’opposant.
Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC) a pris position ce vendredi dans une affaire qui secoue la scène politique béninoise. Dans une déclaration signée par son Haut-Commissaire, Jacques Migan, l’institution a réagi aux révélations du ministre de l’Intérieur, datées du 15 mai 2025, concernant des faits présumés de corruption dans le processus de reconnaissance du parti « Le Libéral« .
Dans sa déclaration, le HCPC insiste sur la gravité de ces faits, les qualifiant d’« atteinte directe à l’intérêt général » et d’« érosion de la crédibilité des institutions républicaines ». L’institution rappelle que la reconnaissance des partis politiques doit se faire dans le respect des droits garantis par la Constitution, et non devenir un terrain d’échanges illicites.
« La corruption n’est jamais un simple dysfonctionnement administratif », souligne Jacques Migan. Le HCPC salue par ailleurs la réactivité du ministère de l’Intérieur, qui a suspendu les agents impliqués et enclenché des poursuites judiciaires.
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