Affaire sextape en Guinée-Équatoriale : de nouvelles mesures annoncées

Touré Soulémane
Lecture : 3 min
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la Guinée-Equatoriale

Le gouvernement équato-guinéen a annoncé mardi 5 novembre 2024, l’installation des caméras de surveillance dans tous les bureaux des administrations publiques à travers le pays. Annoncée par le vice-président Teodoro Obiang Mangue, cette mesure intervient suite au scandale sexuel impliquant le ministre Baltasar Ebang Engonga et bien d’autres personnalités.

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Désormais, le gouvernement équato-guinéen veut prévenir que guérir. Après avoir annoncé la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations intimes dans les bureaux des ministères, le vice-président a encore sonné le poing sur la table ce mardi 5 novembre. Teodoro Mangue a annoncé l’installation des caméras de surveillance dans tous les bureaux d’administrations publiques.

« Le Gouvernement mettra prochainement en œuvre l’installation de caméras de surveillance dans tous les bureaux des organes de l’État », a -t-il déclaré. Cette décision fait suite à la diffusion de plusieurs vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, montrant le ministre Baltasar Ebang Engonga en pleins ébats sexuel dans son bureau. Un scandale sexuel qui a mis toute la Guinée-Équatoriale en ébullition.

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En effet, selon le vice-président,Teodoro Mangue, mesure vise à « garantir le respect de la loi par les fonctionnaires et à éradiquer les comportements indécents et illicites ». « Nous n’admettrons aucun acte répréhensible qui porte atteinte à l’intégrité de notre administration, et ceux qui se livrent à de telles pratiques feront face à des sanctions sévères », a-t-il ajouté.

Appel à l’arrêt systématique de toute diffusion de vidéos pornographiques

Par ailleurs, le même le Teodoro Mangue avait déjà annoncé sur X avoir « donné 24 heures au ministère des Télécommunications et Nouvelles technologies, Entreprises de téléphonie et organe de régulation des télécommunications pour trouver une mesure visant à freiner la diffusion des vidéos pornographiques qui inondent les réseaux sociaux de Guinée-Équatoriale. »

« Il s’agit des femmes mariées qui participent et s’enregistrent dans des actes qui dégradent leur réputation et leur dignité, en tant que gouvernement, nous ne pouvons pas continuer de voir les familles se détruire », avait dit le vice-président en charge de la Défense et de la Sécurité, selon RFI.

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