Au Bénin, Steve Amoussou, a de nouveau comparu à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ce lundi 9 décembre 2024. Poursuivi pour harcèlement par voie électronique, au cours de l’audience, les avocats de la défense ont déposé un recours en inconstitutionnalité, visant à contester certaines procédures qu’ils estiment violer les droits fondamentaux du prévenu.
Accusé de harcèlement par voie électronique, le procès de Steve Amoussou a connu un nouveau rebondissement ce lundi 9 décembre 2024, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon Bip Radio, lors de l’audience, l’un des avocats du prévenu a déposé un recours en inconstitutionnalité. Ceci vise à faire examiner les potentielles violations des droits de l’homme dans le dossier, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression et les principes de la justice équitable.
En effet, selon l’avocat, ce recours est une étape importante pour garantir que toutes les irrégularités et atteintes aux droits de la défense soient prises en compte. Après la réception du recours, le président de la cour a décidé de suspendre l’audience, marquant une pause dans ce procès qui suscite une attention particulière depuis plusieurs mois dans le pays.
Rappelons que Steve Amoussou est poursuivi pour plusieurs accusations, dont le harcèlement par voie électronique, la publication de fausses nouvelles et la provocation à la rébellion. Ces charges sont liées à des publications et actions présumées sur les réseaux sociaux, qui auraient mis en danger l’ordre public et incité à la violence.
Cette suspension de l’audience ouvre sans doute la voie à une nouvelle analyse juridique du dossier. La suite du procès dépendra de la décision de la Cour sur la recevabilité du recours, avec de possibles implications pour le déroulement de l’affaire.