La Cour constitutionnelle du Bénin a déclaré irrecevable, l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de l’ancien ministre Oswald Homéky et de l’homme d’affaires Olivier Boko, dans le cadre de l’affaire de tentative d’assassinat du Chef de l’État le 28 novembre 2024. Cette décision marque une nouvelle étape dans une procédure judiciaire qui semble se prolonger.
Les avocats de la défense ont multiplié les recours devant la Chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) et la Cour constitutionnelle. Ces derniers contestent les vices de procédure et soulevant des arguments d’inconstitutionnalité. Toutefois, tous ces recours ont été rejetés, illustrant l’inefficacité de la stratégie utilisée pour ralentir le cours de la justice.
En effet, la Cour constitutionnelle a rejeté la première exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de la défense le 28 novembre, suivie par un deuxième rejet le 11 décembre 2024. Selon un avocat sous anonymat, ces recours sont principalement perçus comme « des manœuvres dilatoires visant à faire traîner le processus judiciaire » selon 24 h au Bénin. Une stratégie couramment utilisée par certaines parties pour ralentir une procédure judiciaire, avec l’espoir de faire perdre du temps ou d’aboutir à un dénouement favorable pour leurs clients.
Ainsi, avec cette décision, le dossier prend une nouvelle tournure. Car, la chambre d’instruction pourrait prononcer soit un non-lieu, soit la comparution des inculpés devant le tribunal.