L’augmentation des zones de culture du tabac nuit à la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur le continent selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’Organisation Mondiale de la Santé a peut être enfin trouvée un argument de taille qui permettrait de donner un nouveau souffle à la campagne anti-tabac qui semble ne plus avoir de l’impact sur la population en Afrique. Les dangers sanitaires de la cigarette peinent à convaincre les addicts au produit. Les images choques sont sans effet et l’Afrique n’est pas concerné par la dissuasion par augmentation des prix qui est pourtant effective outre mer. De 64 millions de consommateurs de Tabac en région Africaine en 2000 selon l’organisation citée par Jeune Afrique, ce nombre est passé à 73 millions en 2018 tandis que les fumeurs sont de moins en moins nombreux à l’échelle planétaire.
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A l’occasion de la journée mondiale sans tabac, le mercredi 31 mai dernier. La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la docteure Matshidiso Moeti, affirme que l’abandon du tabac au profit de cultures vivrières nutritives pourrait permettre « de nourrir des millions de familles et d’améliorer les moyens de subsistance des communautés agricoles du continent ».
D’après des études, la superficie consacré à la culture de tabac a augmenté de 3,4% en Afrique entre 2012 et 2018 tandis qu’elle a diminué au niveau mondial de 15,7%. Durant cette même période Au cours de cette période, la production de feuilles de tabac a diminué de 13,9 % au niveau mondial, alors qu’elle a augmenté de 10,6% en Afrique.
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Les plants de tabac prennent du terrain par rapport aux cultures de Cerelac et de légumes, fragilise l’écosystème, dégrade le sol en réduisant sa fertilité, contamine les eaux et polluent l’environnement. Pendant ce temps, 78 millions de personnes sont formellement confrontées à la famine sur le continent. L’OMS invite les gouvernements de pays producteurs de Tabac tel que le Kenya, l’Ouganda et la Zambie à mettre fin aux subventions fournies à la culture du tabac et à investi ces sommes dans des programmes de conversion agricoles.