En Afrique du Sud, l’Unesco a inscrit samedi 27 juillet 2024, plusieurs sites historiques au patrimoine mondial. Ceci en célébration de l’héritage de Nelson Mandela et la lutte contre le régime de l’apartheid.
Nelson Mandela à nouveau honoré en Afrique du Sud par l’Unesco. Quatorze sites, au total sont désormais regroupés sous l’intitulé « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites de mémoire de Nelson Mandela », alors que l’Afrique du Sud célèbre les 30 ans de l’arrivée au pouvoir de « Madiba ». Parmi les sites reconnus figurent notamment les bâtiments de l’Union à Pretoria, qui abritent le siège de la présidence, ainsi que la ville de Sharpeville, au sud de Johannesburg, où a eu lieu le massacre de 1960, au cours duquel 69 manifestants ont été tués par la police.
Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, précise d’ailleurs que cette inscription « garantit que l’héritage de la libération de l’Afrique du Sud et les valeurs qu’elle incarne seront transmis aux générations futures ». Cette démarche est d’autant plus révélatrice pour préserver des sites qui, bien que essentiels, ne reçoivent pas toujours l’attention nécessaire. C’est le cas par exemple du village isolé de Mqhekezweni, dans la province du Cap Oriental, qui a joué un rôle crucial dans l’éducation de Nelson Mandela, comme il le décrit dans son autobiographie Un long chemin vers la liberté.
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Alors que certains sites, comme l’île-prison de Robben Island au Cap, sont devenus des attractions touristiques majeures, d’autres demeurent sous-exploités. En réaction à cette inscription, les autorités sud-africaines ont exprimé leur satisfaction et ont appelé à une coopération renforcée entre les citoyens, les autorités gouvernementales et les gestionnaires de patrimoine pour assurer la protection de ces trésors du patrimoine mondial.