La cérémonie d’investiture, présidée par le juge en chef Raymond Zondo, a été marquée par la présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Devant une assemblée attentive, le président réélu a prononcé le serment constitutionnel, affirmant sa fidélité à la République d’Afrique du Sud. Des prières interconfessionnelles ont précédé cet événement, avec la participation de leaders religieux de diverses confessions priant pour l’unité nationale et le succès du gouvernement.
La réélection de Cyril Ramaphosa par le Parlement fait suite à un accord historique entre l’ANC (Congrès national africain) et l’Alliance démocratique (DA), le principal parti d’opposition. Cet accord marque la fin d’une domination politique ininterrompue de l’ANC depuis l’ère Mandela.
LIRE AUSSI : Afrique du Sud : Zizi Kodwa, ministre des sports rend sa démission
Lors du vote parlementaire, le président réélu a obtenu 283 voix, surpassant largement Julius Malema du parti de gauche radical EFF, qui n’a recueilli que 44 voix. Cette élection fait suite aux législatives de mai, qui ont redessiné le paysage politique sud-africain.
Le nouveau gouvernement d’unité nationale se concentrera sur une coalition entre l’ANC, majoritaire avec 159 sièges parlementaires, la DA avec 87 sièges, et l’IFP (Inkatha Freedom Party) avec 17 sièges. Cette alliance vise à stabiliser le pays et à promouvoir des politiques axées sur le développement économique et social.