Danny Jordaan, président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), fait face à de graves accusations de fraude. Entre 2014 et 2018, il aurait détourné environ 71 000 dollars (soit 1,3 million de rands) pour financer des dépenses personnelles, dont des services de sécurité et de relations publiques contractés sans autorisation de la fédération.
Le président de la SAFA est visiblement dans de beaux draps. Danny Jordaan est inculpé pour fraude à la tête de la fédération. Selon les précisions de la police nationale dont un communiqué est parvenu à Africaho, il est accusé d’avoir détourné environ 71 000 dollars (1,3 million de rands) entre 2014 et 2018. Ces fonds – rapportent plusieurs médias – auraient été utilisés à des fins personnelles, notamment pour l’embauche de sociétés de sécurité et de relations publiques sans autorisation.
L’affaire a pris de l’ampleur avec l’intervention de l’unité spéciale de la police sud-africaine, les Hawks, qui ont perquisitionné le siège de la SAFA et saisi des documents et appareils électroniques en lien avec l’enquête. Jordaan, actuellement libéré sous caution, rejette catégoriquement les accusations et a assuré son intention de rester dans le pays pour coopérer pleinement avec les autorités judiciaires. Son audience est fixée au 5 décembre. Malgré cette procédure, Jordaan, déjà à la tête de la fédération pour trois mandats, ne renonce pas à son ambition de briguer un quatrième mandat.
Âgé de 73 ans, le président de la Fédération sud-africaine de football n’est pas le seul accusé dans cette affaire. Le directeur financier de la Safa, Gronie Hluyo, et l’homme d’affaires Trevor Neethling, directeur de la société de communication, également interpellés, ont eux aussi nié les accusations. Au terme de leur comparution, tous les trois ont été libérés sous caution par le tribunal.