Zizi Kodwa n’est plus membre de l’actuel gouvernement sud-africain. Précédemment ministre des sports, il a rendu sa démission mercredi après sa comparution devant un tribunal de Johannesburg pour des faites corruption. La décision a d’ailleurs été confirmée dans un communiqué officiel du ministère, précisant que M. Kodwa avait informé le président Cyril Ramaphosa de sa démission immédiate.
L’inculpation officielle de M. Kodwa porte notamment sur des accusations de corruption liées à des contrats concernant la modernisation et l’entretien des systèmes logiciels du métro de Johannesburg. Il aurait été accusé d’avoir accepté des pots-de-vin d’une valeur de 1,6 million de rands (environ 85 000 dollars). Son coaccusé, Jehan Mackay, était également présent lors de sa comparution devant le tribunal.
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L’avocat de M. Kodwa a fermement nié ces accusations, affirmant que son client n’a jamais accepté de pots-de-vin. La défense prépare actuellement une stratégie pour contester ces allégations.
Cette démission intervient dans un contexte où le président Ramaphosa s’est engagé à lutter contre la corruption en Afrique du Sud, et vise à renforcer la transparence et l’intégrité au sein du gouvernement. Cependant, cette affaire risque de jeter une ombre sur les efforts du gouvernement pour rétablir la confiance publique et pourrait avoir un impact sur la scène politique du pays.