Dans une déclaration conjointe, l’Union Africaine et 104 États membres de l’ONU ont fermement condamné la décision d’Israël de déclarer le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, “persona non grata”. Ils dénoncent une atteinte grave au mandat onusien.
La communauté internationale a réagi avec force à la décision prise par Israël de désigner Antonio Guterres comme “persona non grata”, une décision qui lui interdit l’entrée sur le territoire israélien. Ce geste fait suite à ce que Tel Aviv considère comme un manque de condamnation explicite de la part du Secrétaire général des Nations unies à l’égard de l’Iran, après une attaque massive de missiles visant l’État hébreu.
Dans une déclaration conjointe publiée ce vendredi, l’Union africaine et 104 pays membres de l’ONU ont critiqué cette mesure israélienne, la qualifiant de préjudiciable au mandat de l’ONU. Ils avertissent que cette action pourrait retarder davantage la fin des hostilités dans la région et saper les efforts internationaux pour parvenir à une solution à deux États, où Israéliens et Palestiniens coexisteraient pacifiquement.
Le document souligne l’importance du rôle des Nations unies dans la résolution des conflits au Moyen-Orient et exhorte toutes les parties à éviter des actions susceptibles de miner cet engagement. Les signataires ont également réaffirmé leur soutien indéfectible à Antonio Guterres, saluant son dévouement en faveur de la paix, de la sécurité et du respect du droit international. Ils mettent en garde contre l’impact négatif que pourrait avoir une telle décision sur les efforts diplomatiques en cours.