Arrestation de Hugues Comlan Sossoukpè: le gouvernement ivoirien réagit enfin !

Marturin ATCHA
2 min
Amadou Coulibaly, ministre ivoirien de la Communication et Porte-parole du gouvernement@GCI

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly s’est prononcé sur l’arrestation à Abidjan du journaliste béninois Hugues Comlan Sossoukpè et son extradition à Cotonou.

Ad imageAd image

Il aura fallu deux semaines pour la Côte d’Ivoire pour s’exprimer sur ce dossier sensible. Par la voix d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, la Côte d’Ivoire a donné sa version sur ce que les défenseurs de droits humains qualifient de « kidnapping » du journaliste Hugues Comlan Sossoukpè à Abidjan.

Selon le membre du gouvernement, les autorités ivoiriennes n’étaient pas au courant du mandat d’arrêt émis contre Hugues Sossoukpè au moment de son invitation par le ministère de la digitalisation début juillet à Abidjan. Il en est de même pour le statut de réfugié politique dont la Côte d’Ivoire n’avait aucunement connaissance. « Les autorités ignoraient son statut de réfugié politique », argumente Amadou Coulibaly.

Une arrestation conforme à la loi, se défend la Côte d’Ivoire

Si Abidjan reconnaît avoir procédé à son interpellation et extradition vers le Bénin, il dément toute interpellation illégale. « Aucune action illégale n’a été entreprise. Nous avons simplement exécuté un mandat au nom de la coopération judiciaire avec le Bénin », a poursuivi le ministre ivoirien. Une première prise de parole qui n’aura pas suffi à faire la lumière sur tous les points d’ombre de ce dossier hyper médiatique et sensible.

Lire aussi :  Bénin: les grandes décisions du Conseil des ministres du 30 juillet 2025

À Cotonou, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji assure que Cotonou a agi en toute légalité pour interpeller l’activiste dont le média est interdit au Bénin. « Ce sont les agents de police qui l’ont interpellé dans le cadre de la coopération judiciaire entre nos deux pays« , avait-il glissé.

Pour rappel, Hugues Sossoukpè, poursuivi notamment pour – précisent ses avocats – harcèlement par le biais d’un système informatique, rébellion et apologie du terrorisme est détenu à la prison de Ouidah en attente de son procès à la CRIET.

Partager cet articles
2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *