Attaque terroriste au Bénin : Wilfried Houngbédji déplore l’absence d’une coopération militaire avec les pays voisins

Touré Soulémane
Lecture : 2 min
Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement du Bénin.

En marge du Conseil des ministres tenu mercredi 15 janvier 2025, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji est revenu sur l’attaque terroriste perpétrée le 8 janvier, au Nord du pays. A cette occasion, Il a déploré l’absence de coopération militaire avec les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger, soulignant les défis sécuritaires du Bénin.

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Une voie officiel du gouvernement a enfin brisé le silence suite à l’attaque terroriste qui a causé la mort de plusieurs soldats béninois au Nord du pays. À l’occasion du point de presse post-conseil des ministres, Wilfried Houngbédji a relevé une absence de coopération militaire avec les pays voisins pour contrer cette menace.

D’abord, il a évoqué l’absence de contingents militaires des pays limitrophes, déplorant qu’aucune stratégie concertée n’ait été mise en place malgré les appels du Bénin à une coopération régionale, notamment par l’initiative d’Accra du président Patrice Talon.

Ensuite, le porte-parole a précisé que, dans cette zone sensible, le Bénin est le seul pays à assurer la lutte contre le terrorisme. Il a souligné que les deux autres côtés de la frontière, le Burkina Faso et le Niger, ne disposent pas d’une présence militaire effective. Face à cette situation, le Bénin a engagé des mesures unilatérales, avec des investissements importants dans le recrutement et l’équipement des forces armées.

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Malgré ces défis, Wilfried Houngbédji a réaffirmé la détermination du Bénin à faire face à cette menace. Par ailleurs, il a insisté sur la mobilisation et le courage des forces armées béninoises, prêtes à défendre l’intégrité du territoire national.

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1 commentaire
  • Moi j’estime que la confiance est brisé entre les pays. Dire juste que il y a manque de coopération militaire c’est pas smart.
    Je crois que nos autorités au delà des divergence doivent essayé d’apporter des contre preuves pour prouver notre non implication dans la supposé déstabilisation du Niger.
    Il ne suffira pas de dire que nous n’abritons pas de base étrangère mais par exemple de confronté le Niger au Conseil de sécurité parrain exemple.
    J’espère que nous pourrons prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser notre territoire

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