Le président Paul Kagamé poursuit sa lutte contre les églises qui opèrent en toute illégalité sur son territoire. Une opération de grande envergure a conduit à la fermeture de 185 églises au Rwanda pour non-respect des normes légales en vigueur.
La purge contre la violation des textes qui encadrent l’existence des églises au Rwanda s’intensifie. Après quelques églises fermées depuis le début de la répression, il y a quelques années, le ministère des collectivités locales sous l’impulsion du président Paul Kagamé a ordonné la fermeture de 185 églises au Rwanda. Selon Afrique sur 7, cette décision a été annoncée après une inspection nationale effectuée au début de la semaine dans le district de Musanze, situé dans le nord du pays.
Jean Claude Musabyimana, ministre rwandais des collectivités locales, explique d’ailleurs que ces fermetures étaient nécessaires car les églises concernées ne respectaient pas les normes de sécurité requises. Ce qui met en effet, la vie des fidèles en danger.
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Au Rwanda, les exigences légales en vigueur stipulent que les églises doivent être enregistrées auprès du Conseil de gouvernance et disposer des infrastructures de base, telles que des installations sanitaires, des paratonnerres, et respecter les normes de sécurité. Elles doivent également installer des dispositifs d’insonorisation pour éviter les nuisances sonores.
Cette campagne de fermeture est la deuxième de ce type au Rwanda. En 2018, les autorités avaient déjà fermé plus de 700 églises jugées illégales. Les responsables d’églises avaient alors reçu un délai de cinq ans pour se conformer aux exigences légales.