Au Tchad, l’opposition refuse de participer aux élections législatives

Mohamed Fousso
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Place de la Nation au Tchad

Au Tchad, les élections législatives, prévues pour le 29 décembre, sont déjà marquées par le boycott annoncé par une grande partie de l’opposition politique. Quinze partis se sont réunis en congrès pour dénoncer des conditions électorales jugées inéquitables et opaques.

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L’opposition au pouvoir du président Mahamat Idriss Déby boycotte les législatives de décembre 2024 au Tchad. Dénonçant un scrutin « joué d’avance », une quinzaine de formations politiques exigent en effet, une révision complète du fichier électoral, un découpage juste des circonscriptions et des garanties de transparence pour assurer la crédibilité du scrutin.

Les partis d’opposition estiment que le processus électoral actuel est « joué d’avance » et ne fera que renforcer le pouvoir en place à ces élections législatives. Ils craignent par ailleurs que ces élections ne légitiment un régime qu’ils considèrent illégitime et nuisent à l’avenir démocratique du Tchad.

Cette décision de boycott soulève des débats au sein de la classe politique tchadienne. Alors que les partis pro-gouvernementaux continuent leur campagne, certains, comme les Transformateurs dirigés par Succès Masra, hésitent encore à participer, posant des conditions pour un cadre électoral plus transparent et inclusif.

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Le retrait d’une partie de l’opposition pourrait fragiliser le processus de transition démocratique en cours et accentuer les divisions politiques dans le pays.

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