Au Bénin, le Cadre de Concertation de l’Opposition (CCO), dirigé par Eugène Azatassou, poursuit ses efforts pour obtenir un audit inclusif du fichier électoral en vue des élections présidentielles de 2026. Après avoir consulté les partis politiques et les organisations de la société civile, l’opposition s’apprête à organiser une réunion rassemblant toutes les entités concernées.
L’actualité autour de l’audit du fichier électoral au Bénin va connaitre un nouvel épisode. Après la disponibilité réaffirmée du gouvernement à prendre les dispositions techniques en vue de cet audit souhaité par les forces d’opposition, une nouvelle rencontre va bientôt réunir toutes les entités concernées. Selon Eugène Azatassou, l’un des vice-présidents du part Les Démocrates et Coordinateur du Cadre de Concertation de l’Opposition, l’objectif principal de ces consultations est de sensibiliser notamment l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile à l’importance de l’audit.
À travers cette réunion qui va sans doute focaliser toutes les attentions, le CCO souhaite ainsi garantir un processus électoral transparent et crédible en obtenant un consensus sur la nécessité d’examiner le fichier électoral. Cette initiative, selon le cadre, s’inscrit particulièrement dans une vision de bonne gouvernance et de renforcement de la démocratie béninoise.
Une réunion pour un accord sur la méthodologie ?
À l’issue des consultations, le CCO prévoit une réunion avec toutes les parties prenantes. Cette rencontre visera à définir un calendrier et une méthodologie commune pour mener l’audit. L’inclusivité et le dialogue resteront au cœur du processus, afin de parvenir à une décision unanime qui renforcera la confiance dans le fichier électoral.
Le Cadre de Concertation de l’Opposition souligne par ailleurs que l’audit du fichier électoral n’est qu’une première étape. Pour garantir des élections libres, transparentes et équitables en 2026, d’autres défis devront être relevés. L’opposition annonce qu’elle abordera ces questions dans les jours à venir, pour ainsi ouvrir la voie à des débats sur des réformes et des mécanismes susceptibles d’améliorer le processus électoral au Bénin.