Au Bénin, le Chef de l’Etat a rencontré lundi 24 février 2025, le Comité de pilotage de l’Audit du fichier électoral. A cette occasion, Patrice Talon a instruit cinq (05) experts à mener leurs travaux en toute indépendance pour la fiabilité et la transparence du système électoral béninois.
Le Bénin poursuit ses préparatifs pour une élections générale réussi en 2026. Lundi 24 février, au Palais de la Marina, le Président Patrice Talon a reçu le comité de pilotage du fichier électoral. En effet, lors de l’audience, le Chef de l’Etat a réaffirmé l’importance d’un audit impartial du fichier électoral.
D’abord, il a instruit les cinq (05)experts du Comité de pilotage, dont Jean-Baptiste Elias et Gustave Assah, à mener leurs travaux en toute indépendance, sans influence partisane. Selon lui, cette démarche vise à garantir la fiabilité du fichier, indispensable à un processus électoral transparent. “Je n’ai pas voulu que l’audit que j’ai accepté soit vu comme quelque chose qui ne concerne que les autres de l’opposition. Surtout, là où on a touché les ressources d’un pays pour faire l’opération, on voit bien que c’est avec le cœur que nous avons accepté cela. Donc, chers amis et chers membres du Comité, c’est avec enthousiasme que je vous reçois ce matin pour vous dire que j’adhère vraiment à l’audit. J’adhère à son objectif, personne ne m’a forcé la main”, a déclaré Patrice Talon.
L’objectif de l’Audit du fichier électoral
Ensuite, l’objectif de cet audit, a précisé Patrice Talon, est d’identifier d’éventuelles failles dans le système actuel, qu’elles soient liées à des erreurs techniques ou à des insuffisances structurelles. Le président a souligné que l’audit ne cherche pas à remettre en cause le Code électoral ou à ouvrir un débat sur de potentielles réformes institutionnelles, mais à renforcer la transparence et la crédibilité des scrutins. “Vous me connaissez, si je ne trouve pas d’intérêt à cela, je n’y aurais pas adhéré. Et ce n’est pas non plus pour des raisons politiques ni électoralistes qu’on va utiliser les ressources du pays pour des fantaisies. Donc c’est sérieux, et cela pour deux raisons. C’est normal de chercher à savoir si notre outil qui permet de consulter nos citoyens à l’occasion des échéances politiques et électorales, est fiable” a ajouté le Chef de l’Etat, selon l’événement précis.
Le Bénin n’a jamais connu de fraude électorale
En abordant les critiques émises sur l’intégrité du système électoral, Patrice Talon a réaffirmé que le Bénin n’a jamais connu de fraude électorale. Il a insisté sur le fait que, bien que des améliorations soient possibles, les outils électoraux en place n’ont jamais permis de manipulations. Cette assurance vise à maintenir la stabilité et la confiance des citoyens dans le processus démocratique. Rappelons que pour soutenir l’audit, le gouvernement a décidé de décaisser une somme totale de 159,4 millions de FCFA, validée lors du Conseil des ministres du 19 février.
Par ailleurs, l’audit du fichier électoral se présente comme une étape cruciale pour renforcer la démocratie béninoise. En appelant à une coopération constructive, Patrice Talon souhaite garantir des scrutins toujours plus transparents, et ainsi préserver l’intégrité du processus électoral. Un pas important vers une gouvernance plus juste et participative.