Le Mauritanien Sidi Ould Tah a officiellement pris ses fonctions à la tête de la Banque africaine de développement ce 1er septembre 2025 à Abidjan. Il succède au Nigérian Akinwumi Adesina pour un mandat de cinq (05) ans.
Le Mauritanien Sidi Ould Tah officiellement investi dans ses fonction à la tête de la BAD
Élu en mai dernier avec une large majorité, Sidi Ould Tah, 60 ans, est désormais le nouveau président de la Banque Africaine de Développement (BAD). Ancien ministre mauritanien de l’Économie et ex-dirigeant de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), il apporte une solide expérience dans la finance et la coopération régionale.
Selon RFI, « il a su convaincre en multipliant par huit les décaissements de la BADEA, et en tissant des réseaux solides avec les pays arabes et asiatiques ». Ce profil hybride, entre expertise technique et diplomatie financière, a joué en sa faveur.
Quelles priorités pour un mandat à forts enjeux ?
Sidi Ould Tah entend marquer son mandat par quatre priorités : mobiliser davantage de financements, faire de la BAD un acteur central des investissements en Afrique, soutenir l’emploi des jeunes à travers les PME, et accélérer la construction des infrastructures.
Mais son défi le plus urgent reste la reconstitution, d’ici décembre, du Fonds africain de développement, le guichet qui soutient les pays les plus pauvres du continent. Il consacrera ses 100 premiers jours à une série de consultations internes et externes pour établir une feuille de route claire.
Le passage de témoin entre le nigérian Akinwumi Adesina et Sidi Ould Tah ouvre une nouvelle page pour la Banque Africaine de Développement (BAD). Avec des ambitions fortes et une feuille de route chargée, le nouveau président devra rapidement transformer ses promesses en actions concrètes.