Les accusés, interpellés à Malanville, étaient en possession d’un colis contenant des équipements militaires, notamment dix treillis et sept paires de chaussures rangers. Le colis avait été transporté par un tricycle. Le conducteur du tricycle, un piroguier, ainsi que son apprenti ont été arrêtés, mais ce dernier a été relâché après les enquêtes préliminaires. Le conducteur et le piroguier ont été placés sous mandat de dépôt pour suspicion de livraison du colis à des terroristes.
Lors de l’audience, le conducteur du tricycle a nié toute connexion avec les propriétaires du colis, rapporte Bénin Web Tv. Il a expliqué qu’il avait été sollicité par un « petit », qu’il a identifié comme l’apprenti du piroguier, pour transporter le colis jusqu’au bord du fleuve. Il a précisé que le « petit » se chargeait de trouver des clients pour le piroguier et qu’il n’avait pas connaissance du contenu du colis, son but étant simplement de transporter rapidement les articles en raison de la présence de trois clients dans son tricycle.
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Le piroguier a également rejeté la responsabilité du colis, affirmant que c’est un apprenti qui avait confié le colis au conducteur du tricycle sans qu’il connaisse le propriétaire. Il a admis que la pirogue était destinée à transporter le colis de l’autre côté du Niger.
Face aux dénégations des deux prévenus concernant la propriété du colis, le juge a ordonné la convocation du « petit » pour clarifier la situation. Le procès a été renvoyé au 24 octobre 2024 pour permettre la comparution de ce témoin.