Bénin : 04 Nigérians devant la CRIET pour usage de faux passeport

Estelle Vodounnou
Lecture : 3 min
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Cotonou, au Bénin. © YANICK FOLLY / AFP

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penchée ce jeudi 24 octobre 2024, sur une affaire impliquant quatre nigérians. Les accusés ont comparu pour usage de faux passeports. 

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Au tribunal de Cotonou, s’est tenu jeudi 24 octobre 2024, le procès d’un policier nigérian et de trois femmes originaires du Nigéria. Les prévenus sont accusés d’avoir tenté de se rendre en Arabie Saoudite en utilisant des documents ghanéens falsifiés. Le policier aurait facilité leur déplacement depuis le Nigéria jusqu’à l’aéroport de Cotonou.

Selon l’accusation, il aurait non seulement aidé les trois femmes à obtenir les documents falsifiés, mais aurait également pris en charge leur itinéraire depuis leur village de Kano, au nord du Nigéria, jusqu’au Bénin en passant par la frontière de Sèmè-Podji. Il aurait aussi réservé un hôtel pour elles à Cotonou, en attendant les préparatifs les plus importants du voyage.

Les accusés plaident non coupables

Les trois femmes accusées possédaient des passeports indiquant diverses nationalités. Deux d’entre elles étaient identifiées comme ghanéennes sur leurs documents et comme nigérianes sur leur carte d’identité. La troisième portait un document ghanéen et une carte d’identité nigériane. Convoquées à la barres, elles ont toutes déclaré ne pas être coupables. Elles ont soutenu qu’elles avaient la nationalité nigériane et ne maîtrisaient ni l’anglais, ni la lecture ou l’écriture dans ce langage. Sur la question du provenance des passeports, elles ont déclaré qu’un parent du nom d’Aliou les avait acquis pour elles. Elles ont déclaré qu’elles envisageaient de se rendre en Arabie Saoudite pour exercer un métier.

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Mais le fonctionnaire de police en poste à Lagos, qui a également déclaré qu’il n’était pas coupable, a confirmé sa relation avec le nommé Aliou. Il a rapporté qu’Aliou, le frère cadet d’un de ses précédents élèves, lui avait sollicité pour soutenir les femmes qui partaient du Bénin. Quand on lui a interrogé sur la raison pour laquelle elles n’avaient pas opté pour un vol direct depuis le Nigéria, il a déclaré qu’il ne savait pas exactement pourquoi.

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