Au Bénin, la Brigade Economique et Financière (BEF), a mis la main sur cinq agents de la Police Républicaine, accusés des actes de complicité et d’escroquerie avec des présumés criminels détenus en prison.
La traque contre la cybercriminalité, lancée par le gouvernement a permis de procéder à des centaines d’arrestations dans le rang des présumés auteurs. Une fois en prison, ces détenus en attente de leur procès, ou déjà reconnus coupables de cybercriminalité bénéficient parfois de la complicité de certains agents de police qui ont pourtant, la responsabilité de la présente lutte. Ces derniers se permettent entre autres, d’encaisser pour le compte des détenus, les transferts mobile money et font d’autres démarches pour ces détenus, en violation des textes de la Police républicaine.
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Selon Le Potentiel, une opération menée par la Brigade Economique et Financière a permis de mettre la main sur cinq agents de la police, soupçonnés d’être de connivence avec des cybercriminels détenus en prison. Il s’agit de: Fréjus Worou, Emmanuel Sowanou, Toussaint Biaou, Piere Alitchaou, et Semiou Ketounou. Les mis en cause, précise le média, ont présentés vendredi 2 juin au Procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme et on ensuite, été placés sous mandat de dépôt.
Les cinq policiers ainsi déposés en prison sont notamment accusés de gérer des transactions financières et d’offrir des avantages au détenu Arnaud Cakpo, détenu en prison pour des faits de cybercriminalité.