A la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ce jeudi, sept agents du poste de péage d’Ekpè ont comparu. Les mis en cause sont accusés d’abus de fonction.
Sept agents du poste de péage d’Ekpè, dont cinq avaient été convoqués et deux placés sous mandat de dépôt, se sont retrouvés jeudi, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Ils sont confrontés à des accusations d’abus de fonction.
Les accusations découlent d’un contrôle de routine effectué au poste de péage d’Ekpè, au cours duquel des anomalies ont été identifiées. Il a été observé des manquants dans la recette journalière, une infraction grave étant donné que ces péages sont destinés à financer des projets d’infrastructure routière.
De plus, lors de ce contrôle, une somme de 335 000 F CFA a été découverte dans la poche d’un agent travaillant au guichet des poids lourds. Lors de son interrogatoire initial, cet agent avait affirmé que l’argent appartenait à sa belle-sœur. Cependant, sa belle-sœur a nié avoir remis de l’argent à l’agent en question. Celui-ci a ensuite déclaré que les fonds étaient destinés à sa scolarité.
Lors de l’audience du 2 novembre 2023, le procureur a requis une peine de cinq ans de prison, dont un an ferme, ainsi qu’une amende de deux millions de francs CFA contre l’agent du guichet des poids lourds, impliqué dans cette affaire. Les six autres prévenus, pour leur part, ont bénéficié des réquisitions du substitut du procureur qui a plaidé en faveur de leur relaxe, au bénéfice du doute.
Le procureur a également demandé que les sept prévenus paient solidairement la somme de 427 000 francs CFA à la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT), en guise de compensation pour les manquants constatés. Le dossier a été renvoyé pour une prochaine audience, fixée au 21 décembre 2023.