Le gouvernement béninois a officiellement lancé samedi 5 avril 2025, une évaluation diagnostique à l’endroit de 431 enseignants Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE) affectés dans les établissements d’Enseignement et de Formation Techniques et Professionnels (EFTP). Une initiative portée par la ministre Véronique Tognifodé, qui ouvre des perspectives innovantes pour ces professionnels de l’éducation.
Dans le cadre de la dynamique de réforme du secteur éducatif, le gouvernement du Président Patrice Talon poursuit ses actions en faveur de l’amélioration de la qualité de l’enseignement technique. En effet, 431 enseignants Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE) affectés dans les établissements d’Enseignement et de Formation Techniques et Professionnels (EFTP) ont subi samedi, l’évaluation diagnostique lancée par l’Etat.
Ainsi, “la réussite à cette évaluation représente une opportunité majeure pour les enseignants ACDPE de l’EFTP ”, a déclaré Véronique Tognifodé, ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle par intérim. Cette évaluation, qui fait suite à celle organisée en 2019 pour les enseignants du secondaire général, vise à « dresser un état des lieux des compétences actuelles » des enseignants du technique.
L’évaluation diagnostique, un moyen de renforcement de capacité
Pour la ministre, il ne s’agit nullement d’un outil de sanction, mais d’un « moyen de repérer les besoins en renforcement de capacités afin de proposer des formations ciblées ». Les 431 enseignants concernés, issus de 32 corps de métiers, composent dans 12 centres à travers le pays, notamment au Lycée Technique d’Amitié Sino-Béninoise d’Akassato. “J’invite chaque candidat à la concentration”, a-t-elle exhorté.
Au-delà de l’évaluation, cette initiative s’inscrit dans un processus d’amélioration des conditions de travail et d’évolution professionnelle. “Les résultats ouvriront la voie à leur intégration dans les différents cadres d’emplois des fonctionnaires de l’État ”, a-t-elle précisé. La cérémonie de lancement, marquée par une minute de silence en hommage au ministre défunt Yves Chabi Kouaro a rassemblé plusieurs personnalités, dont le préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia et le directeur de l’Office du Baccalauréat Alphonse da Silva.