Les forces de l’ordre et de sécurité ont mis en échec un important trafic de produits pharmaceutiques illicites en provenance du Nigeria via un débarcadère frauduleux ce mardi 8 juillet 2025. Au total, 435 kg de médicaments contrefaits ont été saisis à Mèdédjonou.
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de médicaments contrefaits, la Police républicaine a frappé fort à Mèdédjonou. En effet, le mardi dernier, le commissariat frontalier de Police (CFP) de Mèdédjonou a saisi une cargaison de 435 kilogrammes de produits pharmaceutiques contrefaits. Ceci, au terme d’une opération musclée conduite par le commissaire en personne.
Tout a d’abord commencé la veille du lundi 7 juillet, aux alentours de 14 heures. Selon un communiqué publié par la Police républicaine, « des renseignements fiables et précis ont fait état du mouvement, du Nigeria vers le Bénin, d’une barque transportant des produits contrefaits de la pharmacie ». L’embarcation devait accoster sur un débarcadère de Mèdédjonou.
Ensuite, face à la gravité de l’information, « une équipe du service dirigée par le commissaire en personne a été constituée pour l’interpellation », indique la police. Les trafiquants, visiblement bien informés, ont tenté de brouiller les pistes en accostant finalement sur un débarcadère frauduleux situé à Lindja, dans la commune de Dangbo.
Saisie de la cargaison, des suspects en fuite
Malgré cette manœuvre de diversion, la riposte rapide des éléments du CFP Mèdédjonou a permis de mettre la main sur plusieurs sacs de médicaments contrefaits, pour un poids total de 435 kilogrammes. Les produits ont été immédiatement saisis par les agents.
Pris de panique à la vue des forces de l’ordre, « les trafiquants ont pris la poudre d’escampette », abandonnant derrière eux leur cargaison, un téléphone portable Android et deux motos de marque Bajaj. Autant d’éléments matériels désormais entre les mains de la police. Par ailleurs, les investigations se poursuivent afin d’identifier et interpeller les auteurs de ce trafic illicite. Ils seront, une fois arrêtés, présentés au parquet compétent, précise la police.
