Un cuisinier a été condamné mardi 13 mai 2025 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). II écope de 7 ans de prison ferme et plus de 2 milliards FCFA d’amendes et dommages-intérêts à payer. Ce dernier est poursuivi pour vol présumé d’un million de dollars dans le coffre-fort de ses employeurs libanais,
Reconnu coupable de vol de numéraire et de blanchiment de capitaux, un cuisinier béninois a été condamné mardi 13 mai 2025 à 7 ans de prison ferme, assortis de lourdes amendes et de dommages-intérêts dépassant les deux milliards de francs CFA. Ce dernier est poursuivi pour vol présumé d’un million de dollars dans le coffre-fort de ses employeurs libanais.
C’est un verdict lourd que la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prononcé ce mardi, à l’encontre d’un cuisinier béninois. Selon Libre Express, le jeune homme, accusé d’avoir dérobé un million de dollars dans le coffre-fort de ses employeurs libanais, a été reconnu coupable de « vol de numéraire et de blanchiment de capitaux ».
Le verdict tombe
La Cour l’a condamné à « 7 ans de prison ferme », à une amende de « 1,7 milliard de FCFA » et au paiement de « 650 millions de FCFA de dommages-intérêts » à ses anciens employeurs. Elle a également ordonné la confiscation de tous ses biens, dont une boulangerie, ainsi que « la somme de plus de 25 000 dollars », toujours selon la même source.
Les faits remontent à 2021. Le cuisinier se serait introduit dans la chambre de ses patrons et, selon leurs propos, aurait affirmé avoir utilisé « la sorcellerie du Bénin pour accéder au coffre-fort ». Après le vol, il aurait pris la fuite, avant d’être finalement arrêté à Comè, en septembre 2024, par la Police républicaine.
À la barre, l’accusé a rejeté les accusations, affirmant qu’un associé libanais de son employeur serait le vrai coupable. « Il m’a remis 25 000 dollars et m’a menacé de mort si je parlais », a-t-il expliqué. Il déclare également avoir été « kidnappé à son retour du champ » au Bénin, avant d’être « dépouillé de 15 000 dollars » par ses ravisseurs, eux aussi arrêtés. Malgré ses tentatives de défense, la CRIET a tranché.