Bénin : 7ans de prison ferme requis contre 02 personnes pour abus de fonction à Bantè

Touré Soulémane
Lecture : 3 min
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Cotonou, au Bénin. © YANICK FOLLY / AFP

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict sur l’affaire de vol de numéraire dans une institution de microfinance à Bantè, dans le département des Collines. Dans cette affaire, le chef d’agence de la dite institution de microfinance et son chargé de crédit ont tous été condamnés à 7 ans de prison ferme.

Ad imageAd image

En effet, ils sont aussi condamnés à verser une somme de 900.000 francs CFA comme d’amende. Le responsable de l’agence et son chargé de crédit sont donc condamnés pour des faits d’« abus de confiance, vol du numéraire et blanchiment de capitaux », selon 24 au Bénin.


LIRE AUSSI : CRIET : 7 ans de prison et plus d’un milliard de FCFA d’amende pour un ex-banquier et son associé


Par ailleurs, dans le même dossier, l’instance judiciaire a également prononcé respectivement 02 ans et 03 ans de prison ferme pour la caissière et un agent collecteur de l’agence. La caissière est reconnue coupable pour « complicité d’abus de confiance et vol de numéraire », avec un million d’amende à payer. Pour l’agent collecteur, la Cour a requis une amende d’un million de francs.

Lire aussi :  Loterie Nationale du Bénin : Gaston Zossou reçoit l’UNaMEL-Bénin

« Le chef d’agence et le chargé de crédit selon la décision du juge, devront payer la somme de 301 millions de francs CFA à la structure de microfinance, à titre de dommage et intérêts. Recruté après la période incriminée, un autre employé a été relaxé au bénéfice de doute », a indiqué notre source d’information.

Selon les explications, les mis en cause “ont créé des comptes fictifs pour faire des prêts à des épargnants qui n’ont jamais existé”. Ils sont également reprochés “d’avoir passé de fausses écritures comptables pour camoufler des décaissements”.

La décision du ministère public

A l’issue des débats, le ministère public avait requis une peine de 12 mois de prison ferme et une amende de 500.000 francs CFA contre l’agent collecteur, et 05 ans de prison ferme et 1,5 million d’amende contre le chef d’agence, le chargé de crédit et la caissière.

Tags :
Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *