En application des sanctions économiques de la Cédéao contre le Niger, le Bénin a procédé à la fermeture de Malanville. Une mesure qui a des conséquences sur l’écoulement des céréales et les tubercules d’ignames dans cette localité frontalière au pays désormais dirigé par le Général Abdourahamane Tiani.
Les conséquences de la fermeture de la frontière bénino-nigérienne ne sont pas seulement sur les commerçants et convoyeurs qui vivent un calvaire depuis la prise de cette mesure par les autorités béninoises. A Malanville, c’est aussi la croix et la bannière pour les producteurs de tubercules d’ignames qui pouvaient encore, exporter une partie de leurs productions vers le pays autrefois dirigé par le président déchu Mohamed Bazoum.
En effet, interrogé par Banouto, le deuxième adjoint au maire (DAM) de Malanville, Nouhoum Sambo Moussa qui confirme que la commune éprouve beaucoup des difficultés depuis la fermeture des frontières avec le pays « ami du Niger » notamment au niveau des échanges commerciaux et les interactions humaines. « Etant (Malanville, ndlr) une commune frontalière, c’est normal », comprend-t-il.
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Espérant un dénouement rapide de la situation, l’autorité municipal fait savoir : « Malanville échange beaucoup avec le Niger. Il y a des échanges commerciaux, des interactions humaines. Avec la fermeture des frontières, ces échanges sont stoppés ». Le DAM de la commune confie par ailleurs au média que le conseil communal ne s’est pas encore réuni pour se pencher sur la situation. Il estime que la fermeture des frontières avec le Niger est une mesure temporaire et « tout le monde espère que la réouverture va se faire dans les plus brefs délais ».
Il faut dire que ce ne sont pas les producteurs éprouvent des difficultés. Les transporteurs et autres convoyeurs vivent eux-aussi, un calvaire à cette frontière que partagent le Bénin et le Niger. Ils appellent les autorités à revoir leur position.