Au Bénin, une rencontre des militants du Parti « Les Démocrates » prévue à la maison des jeunes de Ouénou, dans la commune de N’Dali, a été interrompue dimanche 1er décembre 2024 par la police républicaine. L’incident a fait réagir les responsables du parti qui dénoncent une violation des droits fondamentaux des militants.
Le parti Les Démocrates essuie un revers à N’Dali. Réunis dimanche pour une réunion, plusieurs militants et sympathisants de cette formation politique d’opposition ont été empêchés par les agents de la Police Républicaine. Selon plusieurs médias, les forces de l’ordre, après avoir empêché l’événement sur le site initial, sont intervenues au domicile privé où les organisateurs avaient tenté de poursuivre la réunion.
En réponse, le parti, par un communiqué, a déclaré une violation des droits fondamentaux de ses militants, invoquant l’article 19 de la Constitution béninoise qui garantit le respect des libertés publiques et des droits humains. Les responsables du parti ont également annoncé leur intention de saisir la justice. Ils indiquent en effet, ouvrir un dossier pour poursuivre le Commissaire de police de Ouénou et d’autres agents impliqués.
Des démarches prévues par Les Démocrates à l’endroit des autorités de N’Dali
Parallèlement, une délégation du parti prévoit de rencontrer le maire de N’Dali, le Commissaire de police et le Directeur Général de la Police Républicaine pour obtenir des explications sur ces événements. En conclusion, le parti appelle ses membres à rester mobilisés et solidaires face à ce qu’il qualifie de manœuvres d’intimidation.
Au Bénin, Les Démocrates, principale formation politique d’opposition tient un discours très critique contre la gouvernance du président Patrice Talon. Depuis les élections législatives de janvier 2023, le parti siège à l’Assemblée nationale avec 28 députés qui participent activement au débat parlementaire. Tout récemment, les responsables de Les Démocrates dirigent le cadre de concertation de l’opposition qui s’est notamment donné comme premier chantier, l’audit du fichier électoral.