Au Bénin, le centre hospitalier international de Calavi (CHIC) est sur le point d’ouvrir ses portes dans le département de l’Atlantique. Lors d’une reddition de compte le 19 septembre, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a précisé le type de patients qui pourront être accueillis dans ce nouvel établissement.
Quel est le type de patient attendu à l’hôpital de référence qui va bientôt ouvrir à Abomey-Calavi ? Quelle est la bourse des soins qui vont être donnés ? Benjamin Hounkpatin a levé l’équivoque sur ces interrogations qui alimentent le débat au sein de l’opinion publique ? En effet, sur la chaîne de télévision nationale, l’autorité ministérielle a souligné que le CHIC n’est pas destiné à recevoir tout un chacun. « Ce n’est pas le tout venant qui va venir », a-t-il déclaré, précisant que cet hôpital de référence sera le dernier recours dans la hiérarchie des soins, qui inclut des hôpitaux de zone, des centres hospitaliers départementaux et le CNHU.
Le ministre a également ajouté que le CHIC est réservé à « ceux qui ont besoin de soins spécifiques et qui ont déjà suivi un circuit bien défini ». Concernant l’ouverture de l’hôpital, Benjamin Hounkpatin a annoncé que les derniers ajustements sont en cours.
Les caractéristiques du CHIC
Situé sur une superficie de 16 hectares, l’hôpital dispose d’une capacité impressionnante de 436 lits et places répartis dans différents pôles spécialisés. Ces pôles comprennent les urgences et la réanimation, la cardiologie métabolique, l’oncologie, la chirurgie digestive, l’orthopédie et la neurochirurgie, la cardiologie et la chirurgie thoracique, l’urologie-néphrologie ainsi que les soins pour la tête et le cou.
Le bloc médicotechnique du CHIC est équipé de technologies de pointe, incluant un plateau de biologie centralisé pour diverses analyses (biochimie, hématologie, microbiologie, virologie, etc.), un laboratoire d’anatomopathologie, un plateau d’imagerie médicale complet (radiographie, IRM, scanner, échographie, mammographie) ainsi qu’un service complet de radiothérapie et de médecine nucléaire, y compris un cyclotron. Neuf blocs opératoires modernes viennent compléter cet équipement de pointe qui selon Benjamin Hounkpatin, sera opérationnel d’ici la fin de l’année.