La relecture du code électoral sur la table des continuer d’alimenter la polémique notamment dans le rang des acteurs politiques. A la suite de la première proposition du député Aké Natondé, membre de l’Union Progressiste le Renouveau et président du groupe parlement de cette formation politique de la mouvance, Nourénou Atchadé, député du parti d’opposition Les Démocrates et président du groupe parlementaire de ce parti a également introduit une proposition de loi avec des suggestions qui ont déclenché la polémique.
En effet, l’opposant a entre autres défendu dans sa proposition de loi, une représentation accrue de l’opposition au sein des organes chargés des élections, ainsi qu’un assouplissement des conditions de participation et d’éligibilité pour les candidats et les partis. Des points qui ont été mal accueillis par plusieurs personnalités du pays allant de ceux des soutiens du pouvoir et même des voix critiques du pouvoir Talon.
Et dans ce lot, retrouve-t-on Candide Azannaï qui reproche notamment au parti Les Démocrates de ne pas adopter une approche critique et combative face à la cour constitutionnelle. Dans une publication jeudi 29 février 2024 sur sa page Facebook, il estime que leur démarche devrait se concentrer sur la mise en conformité avec la décision de la cour plutôt que sur une modification de la loi électorale. Selon lui, la proposition de loi des Démocrates pourrait jouer en faveur du pouvoir en place, l’accusant de compromission et de sous-traitance de la dictature.
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L’analyse d’Azannaï met également en lumière des préoccupations liées à la procédure parlementaire, soulignant que la proposition des Démocrates aurait dû suivre une démarche plus conforme aux procédures habituelles. Il remet en question la forme de la proposition de loi, déclarant qu’elle manque de sérieux et de pertinence, tout en pointant du doigt ce qu’il considère comme une capitulation politique.
Dans l’ensemble, l’article souligne les tensions politiques au Bénin autour des réformes électorales et révèle des divergences profondes entre les partis de l’opposition quant à la meilleure approche à adopter dans ce contexte particulier.