Cécile Ahoumènou, députée de l’Union Progressiste le Renouveau a exposé l’impact de la discrimination positive, portée à travers la réforme du code électoral par le régime du président Patrice Talon. Dans une émission sur Canal 3 Bénin ce lundi 5 août 2024, l’élue de la 19ème circonscription électorale a procédé à une analyse comparative.
A travers ses réformes politiques et institutionnelles opérées depuis 2016, le Bénin a légalisé la discrimination positive en faveur des femmes. Ce qui a permis, d’avoir 29 femmes députées à l’Assemblée nationale, à l’issue des élections législatives du 8 janvier 2023. Une réforme d’ailleurs saluée par Cécile Ahoumènou qui revient sur l’impact de cette réforme dans le débat législatif.
En effet, sur les écrans de la chaine locale Canal 3 Bénin ce lundi, la députée, interrogée sur la question s’est d’abord montrée pédagogique en apportant “un éclairage définitoire” au concept. “La discrimination positive vise à favoriser les groupes de personnes qui ont été marginalisés ou sous représentés dans certains domaines”, va-t-elle relever. Ramenant ensuite le concept dans le champ politique, Cécile Ahoumènou fait observer que “les femmes ont souvent ou toujours été marginalisées et sous-représentées”. Et c’est au regard de ce constat, ajoute-elle, que c’est “grâce au code électoral de décembre de 2019 que la neuvième mandature à l’Assemblée nationale compte 29 femmes”.
LIRE AUSSI : Bénin : “ J’ai noté beaucoup de contre-vérités”, Wilfried Houngbédji répond à Louis Houndégnon
Je passe par ce canal là pour remercier et marquer notre gratitude et notre reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat Patrice Talon qui a soutenu fermement cette réforme.
Cécile Ahoumènou
La plus-value de la discrimination positive
Selon la députée de l’Up le Renouveau, cette réforme a permis de découvrir le potentiel de beaucoup de femmes qui, dans leur majorité étaient dans l’ombre. Elle a salué “l’émergence sociopolitique des femmes députées et surtout l’évolution de la marque de leur leadership dans chacune des circonscriptions électorales et sur le plan national”. Pour Cécile Ahoumènou, la discrimination positive portée par le régime de Patrice Talon crée également une grande mutation qui s’observe par l’intérêt particulier que de nombreuses jeunes Béninoises portent aujourd’hui à ce qui se fait au plus haut niveau de l’Etat.
Depuis les élections législatives de 2019, le Bénin a introduit des mesures de discrimination positive dans son code électoral afin d’augmenter la représentation féminine à l’Assemblée nationale. Des réformes qui essentiellement ont contribué à améliorer le taux de présence des femmes en établissant des règles spécifiques pour favoriser leur participation et leur accès aux postes politiques.