La Renaissance Nationale dévoile déjà ses grandes attentes. Mise sur les fonts baptismaux samedi à la faveur d’un congrès extraordinaire de l’ex-UDBN, le parti dirigé par Claudine Prudencio entend bénéficier du financement public de l’Etat, tout comme les autres formations qui respectent les conditions fixées par la loi et qui en bénéficient à ce jour : l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain, Les Démocrates et la Force Cauris pour un Bénin Emergent.
En effet, reçue ce dimanche dans une émission sur la chaine locale Eden TV, la présidente de la RN a souligné la nécessité pour le législateur de procéder à la relecture de la loi portant financement public des partis politiques au Bénin. Faut-il le rappeler, la présente subvention de l’Etat concourt, entre autres, au financement des partis, à la promotion de leur programme politique, à la participation aux consultations électorales, à la formation de leurs militants, à l’éducation civique et politique de leurs membres et des citoyens.
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Plaidant pour la Renaissance Nationale, son parti, l’ex-présidente de l’Institut National de la Femme (INF) indique vouloir bien compter sur la flexibilité du Chef de l’Etat Patrice Talon. “La loi est claire, mais il faut que les députés revoient cette loi. Il faut que le président de la République soit un peu flexible là-dessus”, a-t-elle souhaité avant d’évoquer un besoin d’équilibre sur le traitement réservé aux partis politiques qui sont avant tout, des contribuables, les uns autant que les autres. “C’est gênant pour quelqu’un qui paie ses impôts de voir d’autres personnes profiter des fruits de cet impôt là et ces autres personnes qui nous narguent encore”, a déploré la président de la Renaissance Nationale.