Le Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Cossi Dorothé Sossa est au Sénégal depuis ce mercredi 21 août 2024. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une invitation d’amitié et de travail de son homologue sénégalais, Mamadou Badio Camara.
Cossi Dorothé Sossa a répondu à l’invitation de son homologue, Mamadou Badio Camara, Président de la Cour constitutionnelle du Sénégal ce mercredi 21 août 2024. A Dakar, les deux présidents ont échangé sur des questions relatives aux institutions dont ils ont la charge. « Nous avons échangé sur les bonnes relations qui lient nos deux institutions et sur nos prochaines activités communes », a confié le Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, selon 24 h au Bénin.
LIRE AUSSI : Interclubs CAF : plus de 14 000 tickets gratuits offerts aux supporters de Coton et Dadjè FC
Une invitation qui reflète l’état de coopération entre le Bénin et le Sénégal
Il faut dire que cette visite est également le reflet des relations fraternelles entre le Bénin et le Sénégal. Elle permet de renforcer la coopération entre les deux institutions, à travers l’échange et le partage d’expériences en matière de pratique et de jurisprudence constitutionnelles. A l’issue de l’audience le Professeur Cossi Dorothé Sossa a reçu une série de cadeaux de la part de son homologue en guise de symbole d’amitié et de fraternité.
Rappelons qu’en 2019, Dorothé Sossa a été désigné par Patrice Talon pour coordonner le dialogue national voulu par le chef de l’État à la suite des élections législatives d’avril, qui avaient débouché sur une vague de violences dans le pays. Le dialogue avait été boycotté par l’opposition à l’époque. La cour, présidée aujourd’hui par Dorothé Sossa aura le privilège d’organiser les premières élections générales du Bénin démocratique, qui auront lieu en 2026.
Par ailleurs, le contexte particulier de cette visite serait également, la ferveur constitutionnelle qui semble tenir le chemin en Afrique. On assiste dans la plupart des pays du continent, soit à la modification soit à l’abrogation des premières constitutions. C’est le révolutionnarisme constitutionnel.