Les résultats obtenus pour cette 4e édition sont encourageants et satisfaisants. Du point fait, il ressort 52 communes parcourues sur 77, 28 maires, 3 députés, 3 préfets, 3 Directeurs Départementaux, une Présidente communale des Osc et des populations se sont exprimés. De même, de grands reportages et un film documentaire ont été réalisés. En ce qui concerne les difficultés majeures rencontrées, Barnabas Orou Kouman a souligné l’impraticabilité de certaines routes, la non-disponibilité de certaines autorités, le manque de collaboration dans certaines communes et le non-fonctionnement des services courriers de plusieurs communes.
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Députés et maires interviewés
Les interviews réalisées ont permis à l’équipe de Bénin Daabaaru Tour de mieux comprendre les manifestations de l’extrémisme violent et les actions menées pour le renforcement de la cohésion sociale. «Les différents entretiens avec les autorités, populations et Osc, nous ont permis d’appréhender les contours du phénomène d’extrémisme violent. Les maires ont exposé les difficultés et contraintes liées à ce phénomène. De façon générale, les autorités à divers niveaux saluent les efforts du gouvernement dans la lutte contre ledit phénomène», a souligné Folarin Yabi, membre de l’équipe.
Cependant, les conflits entre agriculteurs et éleveurs restent et demeurent l’autre phénomène qui met à mal la cohésion sociale dans les communes. A cet effet, les autorités encouragent le gouvernement à accélérer la mise en œuvre du projet de sédentarisation des éleveurs. Au cours de cette tournée, les autorités rencontrées ont saisi l’occasion pour sensibiliser les populations sur les comportements à adopter face au phénomène de l’extrémisme violent.
Le promoteur du groupe de presse Daabaaru Barnabas Orou Kouman compte repenser autrement Bénin Daabaaru Tour pour les prochaines éditions.
Avec Wilfried Agninin, Daabaaru