Des détenus en possession de drogue à la prison civile d’Akpro-Missérété. Selon les informations rapportées par Bip Radio, les agents de cette pénitencier ont fait une découverte choquante lors d’un contrôle de routine : 200 comprimés de Tramadol cachés dans une tête de poisson. Le prévenu concerné, déjà détenu pour des faits présumés liés à la drogue, a nié toute connaissance de l’expéditeur ou du contenu du colis. Il a affirmé être un consommateur de Tramadol mais a déclaré ne pas en vendre.
Cette découverte n’est pas un incident isolé, car selon les rapports, la même substance avait déjà été trouvée dans le repas apporté par la femme du détenu. La femme sera entendue par la cour le 25 avril prochain, jetant ainsi une lumière supplémentaire sur cette affaire complexe.
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Cette affaire soulève de sérieuses questions sur la sécurité et le contrôle des prisons au Bénin. La présence de drogue à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire expose les détenus à des risques accrus de violence et de dépendance, tout en sapant les efforts visant à réhabiliter et à réintégrer les prisonniers dans la société.
Les autorités pénitentiaires et judiciaires doivent prendre des mesures immédiates pour enquêter sur cette affaire et renforcer les protocoles de sécurité afin d’empêcher toute tentative future de contrebande de drogue ou d’autres substances illicites dans les prisons du pays. Il est essentiel de protéger la sécurité et la dignité des détenus tout en garantissant l’intégrité et la légitimité du système judiciaire béninois.