Le réaménagement de la carte diplomatique du Bénin constitue un calvaire pour les béninois de la diaspora. Pour obtenir leur carte de séjour, ils sont tenus de se rendre dans un pays où le Bénin a une représentation diplomatique. Ce qui sans doute fait appel à des frais supplémentaires pour eux.
La dématérialisation des services publics engagée depuis 2020, doit s’étendre dans le processus d’obtention des cartes consulaires. En effet, document d’identité permettant aux béninois résidant à l’étranger de justifier devant les autorités locales de la protection dont ils bénéficient de la part de leur représentation consulaire dans le cadre de la convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, obtenir le sésame relève depuis peu d’un parcours de combattant. Et pour cause, le réaménagement de la carte diplomatique qui a conduit à la suppression de certaines ambassades et représentations diplomatiques du pays à l’étranger.
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Depuis lors, le Bénin n’est plus représenté dans les Etats étrangers comme ce fut le cas auparavant. Pour se faire délivrer leur carte de séjour, c’est au Maroc que les béninois résidants en Afrique du Nord doivent se rendre par exemple. Ceux qui vivent dans les pays comme la Tunisie, l’Egypte, ou autre pays de cette région d’Afrique doivent doivent se rendre dans la représentation diplomatique du bénin au Maroc pour obtenir leur carte consulaire.
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Des frais supplémentaires et sans assurance…
Face à ce calvaire, les béninois en attente de renouvellement de leur carte de séjour n’hésitent pas devant toutes les propositions visant à les conduire vers l’obtention dudit document. Et ceci avec tous les risques y afférents. Toujours dans l’Afrique du Nord et principalement en Tunisie, c’est des associations d’étudiants et de stagiaires qui proposent des services de demandes groupées à la communauté béninoise contre une somme comprise entre 110 et 150 dinars tunisien (21.500 à 29.350F CFA), rapportent 24hauBénin. Le média précise qu’en plus de ce montant, les demandeurs de cartes consulaires doivent encore payer 350 à 450 dinars tunisiens (68.500 à 88.000CFA) pour « les procédures urgentes » contre à peine 2.000f pour Ivoiriens. Ce qui, de l’avis de nombreux béninois, revient plus cher.
C’est pourquoi, il est important que le gouvernement s’y penchent pour réduire les peines des ressortissants.