Ils étaient nombreux à descendre sur les artères de la ville de Tanguiéta, dans le département de l’Atacora, ce samedi 04 mai 2024. Et pour cause, dénoncer le file incessant des enlèvements et assassinats injustifiés dans leur milieu. La marche de protestation pacifique a été initiée par un mouvement de jeunes en colère appelé Mouvement de jeunes pour la lutte contre l’extrémisme, la criminalité et le terrorisme (MJECT).
En effet, face aux actes de terreur souvent perpétrés dans la ville de Tanguiéta dans le silence coupable des autorités, la jeunesse a décidé de rompre le silence. Car, depuis 2023, la ville est devenue un lit d’insécurité, suite aux tueries de certains citoyens.
Le cas le plus récent est celui d’un professeur de français au CEG1 de Tanguiéta, tué à l’arme blanche à son domicile au petit matin du 31 mars 2024. Ce qui crée de plus en plus de la psychose au sein des populations.
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Selon les informations de la radio rurale locale de Tanguiéta, relayées par Banouto, la marche a été organisée pour dire « non aux assassinats des personnes à leurs domiciles et pour que justice soit rendue aux 04 personnes froidement abattues ».
La population dénonce dans un premier temps, la recrudescence des enlèvements et des assassinats “ciblés”, mais aussi, le silence radio des autorités compétentes. Depuis lors, aucun effort n’a été ménagé dans ce sens ni par la police, ni par les autorités de la ville pour déterminer les mobiles de cette pratique funeste et en mettre fin.
