Benin : des journalistes du Zou formés au Fact-Checking pour les élections de 2026 par UNaMEL-Bénin

Narcisse Aberekere
3 min
L'UNaMEL-Bénin renforce les capacités des journalistes, le vendredi 17 novembre 2025 sur le fact-cheking. @UNaMEL-Bénin.

Réunie à Bohicon le vendredi 07 novembre 2025, l’Union Nationale des Médias en Ligne du Bénin a renforcé les capacités des professionnels de la presse du Zou en matière de vérification de l’information et de traitement médiatique en période électorale. L’objectif est de les préparer à mieux faire face aux fausses nouvelles, dans un moment où l’information circule vite et souvent sans filtre.

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Renforcement de capacités des acteurs des médias : des journalistes du Zou sensibilisés au Fact-Checking en contexte électoral

À l’approche des échéances électorales de 2026, la question de la fiabilité de l’information devient plus que jamais cruciale. Dans un contexte où la rumeur peut facilement supplanter le fait vérifié, les journalistes du Zou sont particulièrement interpellés. C’est dans ce cadre que l’Union Nationale des Médias en Ligne du Bénin (UNaMEL-Bénin) a réuni, à Bohicon, une quarantaine de professionnels du département pour une journée d’échanges et de formation. Organisée avec l’appui du Club de la Presse du Zou, l’initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer les réflexes professionnels face aux risques de désinformation.

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L’idée n’était pas nouvelle, mais elle revient avec insistance, celle de vérifier avant de publier, et surtout prendre le temps de le faire. « La vérification des faits n’est pas un luxe, c’est une obligation du métier », a rappelé Camor Enali Adignon, Secrétaire général de l’UNaMEL-Bénin et Président du Club de la Presse du Zou, en ouvrant les travaux. La Directrice régionale de la HAAC pour le Zou et les Collines, Emeline Lanha, a salué cette démarche qui, selon elle, contribue à préserver l’équilibre du débat public.

En effet, la journée a été commémorée par deux interventions. D’abord, celle du journaliste et spécialiste du Fact-Checking, Yao Hervé Kingbèwé, qui a pris le temps de distinguer les différents types de fausses informations et d’expliquer, étape par étape, comment recouper une donnée avant de la publier. Ensuite, le communicateur Constant Agbidinoukoun a abordé la question du traitement des sujets électoraux : comment éviter de prendre parti sans le dire, comment donner la parole aux différents acteurs, comment résister à l’émotion ou à la pression.

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Faut-il le dire, autour des tables, les échanges ont été francs. Certains ont évoqué le manque de moyens dans les rédactions, d’autres la pression de la rapidité imposée par les réseaux sociaux. La plupart reconnaissent cependant que l’erreur médiatique coûte plus cher aujourd’hui qu’hier, elle se propage, s’archive et se commente. De toute façon, UNaMEL-Bénin aura joué sa partition.

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