Le Ministère béninois des Affaires Sociales et de la Microfinance s’est prononcé sur les conditions de détention des quatre femmes, retenues à l’hôpital de Mènontin, pour incapacité de payer les frais liés à leur accouchement. Dans un communiqué publié lundi 08 mai sur la page Facebook du ministère, le point focal communication a donné d’amples détails sur la situation.
Du nouveau sur les conditions dans lesquelles, les quatre nourrices ont été libérées de l’hôpital de Mènontin où elles étaient retenues contre leur gré. Selon un communiqué publié lundi, sur la page Facebook du ministère des affaires sociales et de la microfinance, «il s’agit effectivement de quatre femmes référées à la maternité de l’hôpital de Mènontin depuis le mois de Mars 2023 et ayant accouché, les unes par césarienne et les autres, par voie basse avec les soins nécessaires ainsi que des produits pharmaceutiques pré et post partum fournis par l’hôpital». Ces femmes, poursuit le communiqué, «n’ont reçu le soutien, ni de leurs parents, ni des auteurs présumés de leurs grossesses, selon le Directeur de l’hôpital qui a dit avoir saisi le Procureur de la République pour non-assistance à personne en danger. »
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C’est ce qui a sans doute, contraint les responsables du centre hospitalier à retenir ces dernières contre leur gré jusqu’à ce que l’information ne tombe dans l’espace public grâce à un communiqué publié le 05 mai par Amnesty International. Et pour apporter une solution à cette situation, le ministère des affaires sociales de concert avec celui de la santé, dit avoir «instruit les services sociaux du département du Littoral et une délégation du Ministère de la Santé ont effectué une descente dans la matinée de ce lundi 08 Mai 2023 à l’hôpital de Mènontin où ils ont échangé avec les responsables et obtenu d’eux l’exéat des femmes en question ainsi que de leurs bébés».
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Une enquête diligentée…
Selon le communiqué signé du point focal communication, Félicien Fangnon, le ministère des affaires sociales et de la microfinance va davantage s’intéresser à ces femmes parmi lesquelles, figure une jeune fille de 19 ans et une veuve, rapporte Les Pharaons. «Une enquête sociale est diligentée par le MASM aux fins de connaître la situation sociale réelle desdites femmes.», a-t-on pu lire dans le communiqué.
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A noter que depuis 2016, le gouvernement béninois déploie des projets et programmes sociaux permettant de soulager, de manière générale, les personnes les plus démunies. Le Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), en son volet Assurance maladie dont le panier de soins comprend les affections et interventions courantes, y compris les accouchements en est une parfaite illustration. Cependant, la situation précaire de nombreuses femmes au Bénin, en particulier celles qui sont pauvres et qui n’ont pas les moyens de payer les frais médicaux doit retenir davantage, l’attention des autorités compétentes. Il s’avère donc impératif pour l’Etat de créer davantage, des conditions plus favorables à la prise en charge immédiate de ces cas qui sont symptomatiques de la situation économique dans le pays.