Le gouvernement béninois a émis un décret interdisant l’exportation de noix brutes de cajou et de soja grain à compter du 1er avril 2024. Cette décision vise à encourager la transformation locale de ces produits, en limitant l’exportation des matières premières.
Le gouvernement du Bénin a pris une mesure significative visant à promouvoir la transformation locale des produits agricoles. Un décret en date du 12 octobre 2022, signé par le chef de l’État, annonce l’interdiction de l’exportation de noix brutes de cajou et de soja grain à partir du 1er avril 2024.
Selon les termes du décret, les produits faiblement transformés, tels que les noix concassées, les amandes de cajou non dépelliculées, les grains de soja concassés, ainsi que tous les autres produits dérivés de noix brutes de cajou ou de soja grain considérés comme faiblement transformés par les autorités de l’industrie ou des douanes, seront affectés par cette interdiction.
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L’article 2 du décret précise que les exportateurs de noix brutes de cajou et de soja grain doivent être agréés par le ministre chargé du commerce. Chaque exportation de ces produits sera soumise à l’obtention d’une autorisation du ministre, qui veillera à la satisfaction des besoins des transformateurs. L’agrément et l’autorisation seront généralement délivrés par voie électronique, après avis d’un comité technique présidé par le ministre du commerce.
Les conditions spécifiques d’octroi de l’agrément et de l’autorisation d’exportation seront précisées par un arrêté conjoint des ministres chargés du commerce et des finances.
L’article 4 du décret stipule que les noix brutes de cajou et le soja grain exportés illégalement seront confisqués et vendus aux enchères. Les recettes de cette vente seront versées au Trésor public.