Bénin : “ J’ai noté beaucoup de contre-vérités”, Wilfried Houngbédji répond à Louis Houndégnon

Loan Tamin
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Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois dans les locaux d'Africaho, vendredi 17 mai 2024 à Cotonou.

Le porte-parole du gouvernement béninois a vivement réagi aux récentes déclarations de Philippe Houndégnon, ancien directeur général de la police nationale. Lors d’une conférence de presse hebdomadaire, Wilfried Léandre Houngbédji a contesté les affirmations de l’ex-patron de la police, les qualifiant de “contre-vérités”.

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Wilfried Léandre Houngbédji note beaucoup de contre-vérités dans les dernières déclarations de Phillipe Houndégnon. Ce dernier, dans un entretien récent, a, affirmé que le salaire des agents des Forces de Défense et de Sécurité mis à la retraite d’office par le gouvernement béninois avait été considérablement réduit. L’ancien directeur de la police nationale avait notamment souligné que ces salaires auraient été divisés par quatre.

Des propos que le porte-parole du gouvernement a d’ailleurs fermement réfutés. Face à la presse vendredi, Wilfried Léandre Houngbédji a demandé à voir la fiche de paie de Philippe Houndégnon pour vérifier ces allégations et a assuré que, en tenant compte des primes éventuelles, une telle réduction salariale était hautement improbable. « Si on enlève les primes de responsabilités éventuelles qu’il avait ou qu’il a pu avoir au moment où il partait, je suis convaincu que son salaire ne peut avoir été divisé par quatre », relève-t-il.

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Pour quelqu’un comme Houndégnon, dont on connaît la réputation à l’époque, que sa position actuelle l’amène à dire des choses qui s’assimilent à de la subversion, qui s’assimilent même à de l’attentat au moral des troupes, c’est un crime et M. Houndégnon le sait.

Wilfried Léandre Houngbédji

Le porte-parole a également souligné que les déclarations de Philippe Houndégnon, qu’il considère comme subversives, pourraient nuire au moral des troupes. Wilfried Léandre Houngbédji a également exprimé sa préoccupation quant à la véracité des propos de l’ancien DGPN, les qualifiant de “crime”. Le secrétaire général adjoint du gouvernement a même appelé ce dernier à fournir des preuves concrètes de ses affirmations.

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