Hosée Houngnibo, le coordonnateur national des mouvements de soutien à l’homme d’affaires Olivier Boko a comparu à nouveau, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce jeudi 24 octobre 2024. Au cours de son procès, il a déclaré qu’il ne savait pas qu’il enfreignait les principes du code du numérique en vigueur au Bénin.
Placé sous mandat de dépôt après sa première comparution, Hosée Houngnibo, a été présenté pour la deuxième fois, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce jeudi 24 octobre. Après avoir été soumis à l’interrogatoire du juge de l’instruction, le coordonnateur national des mouvements de soutien à l’homme d’affaires Olivier Boko a avoué qu’il était ignorant et qu’il ne savait pas qu’il portait atteinte au code du numérique en vigueur en République du Bénin.
”Je suis ignorant. Je ne savais pas que j’enfreignais le code du numérique comme je n’ai injurié personne”, a -t-il déclaré, selon Libre express. Poursuivi pour des faits d’incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d’un système électronique, Hosée Hougnibo a demandé la clémence du Président Patrice Talon. Rappelons qu’au lendemain de l’interpellation de l’ancien ministre, Oswald Homeky et Olivier Boko, le jeune acteur politique avait publié, sur les réseaux sociaux, des propos jugés hostiles à la paix.
« Ceux qui me connaissent savent que je n’ai peur de rien dans ma vie. Quand quelqu’un parle, on l’emprisonne. Aujourd’hui, les Béninois ne sont plus libres, si tu parles, on t’impressionne », avait-il écrit.