Le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) rappelle la rigueur du Code du Numérique en matière de protection des mineurs contre les prédateurs en ligne. La sollicitation de mineurs à des fins sexuelles par voie électronique est sévèrement réprimée par la législation béninoise, avec des peines pouvant aller jusqu’à vingt ans de prison et des amendes atteignant 500 millions de francs CFA.
Dans un contexte où l’usage des technologies de l’information et de la communication se démocratise, le Bénin renforce son arsenal juridique pour protéger les enfants des dangers du cyberespace. L’article 519 du Code du Numérique établit clairement les sanctions à l’encontre des adultes qui utilisent Internet pour entrer en contact avec des mineurs en vue d’actes à caractère sexuel.
Selon le texte de loi, toute personne majeure qui propose, via un moyen électronique, une rencontre à un mineur avec l’intention de commettre une infraction sexuelle encourt les mêmes peines que celles prévues à l’article 518 du Code du Numérique. La loi précise que si cette sollicitation aboutit à une rencontre physique, l’infraction devient aggravée, avec des peines plus lourdes.
Ainsi, la justice béninoise prévoit une réclusion allant de dix à vingt ans, assortie d’une amende pouvant atteindre 500 millions de francs CFA. Cette disposition vise à dissuader les auteurs potentiels et à garantir un environnement numérique plus sûr pour les enfants.